dimanche 13 novembre 2011

Espoir

La sensation du temps qui passe et l’impression qu’il ne faut jamais perdre espoir en l’avenir sont des idées qui m’habitent en permanence.

J’y vois un lien avec le film L’Arbre de la vie de Terrence Malick que j’ai vu pour la première fois dans l’avion entre Paris et Montréal. Quelle fabuleuse expérience que de voir ce film mystique en plein ciel. Souvent dérangée, j’avais interrompu le visionnement à plusieurs reprises mais les images m’habitaient encore et je ressentais le besoin de revoir le film pour en saisir tout le sens. C’est ce que j’ai fait hier soir. Si certains trouvent que ce film est trop axé sur la foi religieuse, je l’interprète plutôt comme le fait qu’il importe de garder espoir dans un avenir qui dépasse tout ce qu’on imagine.


À l'heure du lunch

dimanche 6 novembre 2011

Histoires de pêche

Mon histoire vraie de David Lynch est un ce ces livres phares qui m’inspirent et dans lequel je plonge régulièrement. Lynch décortique son processus créatif et comment la méditation rythme sa vie et sa création. Le titre anglais, Catching the big fish, illustre encore mieux son propos. Les poissons sont comme des idées qu’il faut attrapées. Pour attraper les bonnes idées, il faut être bien préparé, autant physiquement que mentalement. Le « bien-être » est un terme qui correspond parfaitement à cette source de force physique et mentale. Voilà ce David Lynch écrit à ce propos :



« Le bien-être est comme un gilet pare-balles. C’est quelque chose qui vous protège. Si vous avez suffisamment de bien-être, c’est l’invincibilité. Et quand la négativité commence à se dissiper, on peut attraper davantage d’idées et mieux les comprendre. On est en mesure de démarrer plus facilement. On a plus d’énergie, nos idées sont plus claires. Alors on peut réellement se mettre au travail et traduire ces idées dans tel médium ou tel autre. »



Lynch utilise la méditation pour se procurer du bien-être. Je crois que c’est un excellent moyen et que c’en serait un pour moi aussi. J’ai peine à installer cette discipline quotidienne mais déterminée à réussir.



L'aviez-vous remarqué?

lundi 26 septembre 2011

Retour de voyage

Le temps avait perdu sa forme habituelle. Les journées ne semblaient plus avoir vingt-quatre heures. Les neuf jours passés à Paris se sont plutôt amalgamés pour former un tout, une bulle de temps insécable. Paris est passé à travers mes yeux, mon cerveau, je l’ai pensé, réfléchi, analysé encore et encore. Je me suis approprié Paris. Paris n’est plus un Paris de carte postale, mais mon Paris à moi.


lundi 16 mai 2011

Des étoiles

C’est un souper entre collègues. Des collègues qui deviennent presque amis quand, le soir venu, ils se rassemblent pour fêter l’anniversaire de l’un des leurs. Ils s’enveloppent de l’atmosphère d’un bon restaurant, ils s’enivrent peu à peu à force de boire et de manger. J’observe. Je contemple ceux et celles que je côtois quotidiennement agir autrement. Ils se comportent, soudainement, à la barrière de ce que ce qu’ils sont dans la vie personnelle et professionnelle. Certains s’abandonnent moins que d’autres, à moins qu’ils ne restent toujours les mêmes. J’ai la chance d’être assise devant deux jeunes hommes. Je peux observer les étoiles dans leurs yeux chaque fois que la jolie serveuse asiatique vient à notre table. Étoiles filantes qui voyagent entre une jeunesse qui s’éloigne de moi. Je contemple et suis émue.




mardi 26 avril 2011

Réapprendre à nager

Le ciel est gris, l’air humide, une fine pluie tombe sans cesse. Des chants d’oiseaux que je ne peux pas identifier fusent à travers le son des gouttes. Je tente de faire abstraction du bruit des moteurs qui démarrent, des klaxons ainsi que de celui des pneus qui roulent sur l’asphalte mouillée.



Hier j’ai lu d’une traite Les chaussures italiennes d’Henning Mankell. Je m’y suis plongée, un peu comme le personnage principal s’immerge dans l’eau glacée chaque matin. Parce que c’est de glace et de froideur humaine qui dégèle difficilement dont il est question dans ce roman. Je n’aurais peut-être pas été aussi réceptive à cette histoire en plein été, mais le climat de notre printemps gris et pluvieux s’y prêtait tout à fait.

Depuis quelques années, dans toutes les sphères de la vie, je surfe plus que je ne plonge. Je nage en surface. Je manque de souffle. Il faut que je m’entraîne pour retrouver la forme.




La vie était ainsi : quelqu’un nage, quelqu’un d’autre le regarde.


-Les chaussures italiennes, Henning Mankell

lundi 21 mars 2011

lundi 7 mars 2011

Neige de mars

L'expérience nous enseigne que le changement ne peut provenir de l'extérieur. Si l'environnement se modifie, nous restons les mêmes face aux changements de décor. D'abord, il doit y avoir désir de changement puis, la détermination nécessaire pour le provoquer.
Là réside toute la difficulté.

Neige en mars

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