Hier j’ai lu d’une traite Les chaussures italiennes d’Henning Mankell. Je m’y suis plongée, un peu comme le personnage principal s’immerge dans l’eau glacée chaque matin. Parce que c’est de glace et de froideur humaine qui dégèle difficilement dont il est question dans ce roman. Je n’aurais peut-être pas été aussi réceptive à cette histoire en plein été, mais le climat de notre printemps gris et pluvieux s’y prêtait tout à fait.
Depuis quelques années, dans toutes les sphères de la vie, je surfe plus que je ne plonge. Je nage en surface. Je manque de souffle. Il faut que je m’entraîne pour retrouver la forme.
Depuis quelques années, dans toutes les sphères de la vie, je surfe plus que je ne plonge. Je nage en surface. Je manque de souffle. Il faut que je m’entraîne pour retrouver la forme.
La vie était ainsi : quelqu’un nage, quelqu’un d’autre le regarde.
-Les chaussures italiennes, Henning Mankell